lundi 23 avril 2012
LA RUBRIQUE LITTERAIRE DE GAZE LOUHO CLOVIS...
Chers amis de Facebook,
Je vous présente la couverture de mon roman paru à Edilivre (Paris) depuis le 11 Mai 2012.
Merci infiniment.
Gaze Louho Clovis.
Je vous présente la couverture de mon roman paru à Edilivre (Paris) depuis le 11 Mai 2012.
Merci infiniment.
Gaze Louho Clovis.
dimanche 22 avril 2012
COMME PREMIER .....
Comme Premier ... est une
rubrique que nous inaugurons dans notre blog concernant tous ceux qui ont été
premiers dans leur domaine d’activité. Aujourd’hui nous présentons le poète
Martial Sinda[1],
le premier poète de l’Afrique équatoriale française.
Martial Sinda est né en 1935 à M'bamou-Sinda (région de Kinkala au Congo). Son père était un chef matsouaniste (1). C'est auprès de son père qu'il fut à l'école de la pensée Lari-Bakongo à travers les adages, proverbes, chants et messages. Le jeune Martial accompagnait souvent son père, le chef Sinda, lorsqu'il rencontrait les autres chefs pour régler les problèmes de la région. Néanmoins, son père eut, très vite, conscience qu'il était nécessaire de maîtriser le savoir du Blanc pour l'égaler et construire le nouveau Congo de demain. C'est ainsi que le chef Sinda inscrivit son fils dans l'école réservée aux Blancs du district de Kinkala. Dans cette école, où il y avait très peu de Noirs, le jeune Martial eut, entre autres, pour condisciple en classe de 6e, le petit André (Milongo).
De ce fait, le jeune Martial Sinda baigna à la fois dans la culture Lari-Bakongo et dans la culture française. Cependant, le chef Sinda qui était extrêmement ambitieux pour l'avenir de son fils Martial, ne se contenta pas de l'école réservée aux Blancs du district de Kinkala, il prit le parti d'envoyer son fils étudier dans le pays des Blancs.
Sur les
bords de la Seine
Martial Sinda arriva en France en 1948. Il commença ses études dans le Berry à la Chârtre, avant de s'installer définitivement à Paris. A cette époque, à Paris, parmi les Noirs, il y avait : des domestiques et anciens domestiques d'administrateurs coloniaux (2), des anciens tirailleurs sénégalais, et des parlementaires noirs. Les rarissimes très jeunes congolais envoyés en France, trouvaient des secours éducatif, financier et / ou affectif auprès de l'une de ses trois classes sociales. Au niveau des parlementaires congolais, il y avait deux grands pôles : celui du député Jean-Felix Tchicaya (le père du futur poète Tchicaya U Tam'Si) où l'on trouvait surtout les jeunes Vili, et le pôle du sénateur Jean Malonga où les protégés étaient surtout des Lari-bakongo. Cela ne veut pas dire, bien évidemment, que les uns et les autres n'échangeaient pas. Néanmoins, ils se rattachaient à leur famille ethnique. C'est ainsi que le jeune Martial Sinda se rapprocha de son parent le sénateur Jean Malonga. Dans l'entourage de ce dernier, on pouvait croiser entre autres les jeunes Félix Samba-Dacon (mon parrain, aujourd'hui ingénieur agricole retraité), Hélène Bouboutou (3) et Catherine M'Piaka.
Si le sénateur - tuteur Malonga laissait les jeunes congolais sortir et s'amuser dans le Paris débridé de l'après-guerre (où les bals nègres à la mode pullulaient !), il demandait, néanmoins, toujours au jeune Martial, de l'attendre pour qu'il l'accompagne dans ses courses. C'est ainsi que tout jeune, Martial Sinda fit la rencontre de l'intelligentsia nègre parisienne via la librairie édition Présence Africaine, fondée en 1947, par Alioune Diop avec le concours de Michel Leiris, de André Gide, de Jean-Paul Sartre, de Albert Camus, de Emmanuel Mounier, de Richard Wright et de Léopold Sédar Senghor.
Lorsque le sénateur Jean Malonga est battu aux élections sénatoriales, le jeune Martial Sinda n'aura plus comme protecteurs intellectuels que René Maran et, surtout, Léopol Sédar Senghor. Entre-temps, le sénateur Jean Malonga avait eut le temps de publier aux éditions Présence Africaine le premier livre-récit de l'Afrique Équatoriale Française : la Légende de M'Pfoumou Ma Mazono (1954) (4).
Martial
Sinda, premier poète aéfien et chantre de la négritude
Du
matsouanisme à la négritude
C'est tout naturellement que le jeune poète Martial Sinda, fils de chef matsouaniste, rejoint le mouvement littéraire des poètes révoltés de la négritude. Si cela nous paraît évident, il en est autrement pour les spécialistes de la littérature congolaise qui n'ont pas su mettre en lumière, le fait que la littérature matsouaniste et la négritude ont pour dénominateur commun la lutte anti-colonialiste. Nous considérons que les littératures n'gounziste et matsouniste (5) sont une manifestation de la négritude en Afrique centrale et en Kikongo, tout comme l'étaient le negro-spiritual et le gospel sur le territoire américain et en anglais ou l'indigénisme en Haïti. Cette erreur d'appréciation scientifique vient du fait que nos spécialistes de littérature congolaise ont réduit en portion congrue le mouvement littéraire de la négritude qui se résume au trio composé par Senghor, Césaire et Damas.
Dans notre thèse de doctorat sur la négritude nous avons défini ce mouvement littéraire de la manière suivante : " la revalorisation culturelle du monde noir dans les lettres françaises et à l'époque coloniale ". En fait, comme je l'ai écrit : " La blanchitude (la suprématie du Blanc) non seulement précède mais encore engendre la négritude ". La négritude commence, donc, en 1921 avec " Batouala, véritable roman nègre " de René Maran (Prix Goncourt 1921). Ce livre est, en effet, le premier texte en francophonie qui revalorise le monde noir et dénonce les iniquités du système colonial. Sur le plan poétique, la négritude se divise en deux générations littéraires : celle des années 40 : Léon-Gontran Damas, Aimé Césaire, Léopold-Sédar Senghor, et Jacques Rabémananjara ; et celle des années 50 : Paulin Joachim, Francesco N'Distouna, Bernard Dadié, David Diop, Elongué Epanya Yondo, Viderot Mensah Toussaint et Martial Sinda.
Martial Sinda n'est donc pas comme l'écrit Jean Baptiste Tati-Loutard " un épigone des grands poètes de la négritude " (6), mais le poète de la négritude de l'Afrique Equatoriale Française. Effectivement, comme l'a écrit Jacques Rabémananjara, la négritude est une sorte " d'épiphanie intellectuelle du monde noir ". Dans ce sens, Martial Sinda avec son recueil de poèmes " Premier chant du départ " (publié par Pierre Seghers le 15 juin 1955) représentait la touche aéfienne de la négritude tout comme Jacques Rabémananjara représentait avec ses œuvres poétiques la touche malgache de la négritude. (7)
La
réceptivité du "premier chant du départ"
Il est certain que la poésie nègre de ce mouvement identitaire et de révolte, dans lequel riment éthique et poétique, représente davantage que de la simple poésie. C'est ainsi que le " Premier chant du départ " fut à la fois le premier recueil de poèmes de l'AEF, et le premier voire le seul livre anti-colonialiste de l'AEF. Dernièrement, Charles Bata, un vieux centrafricain (professeur de lettres retraité de l'académie du Puy- de- Dôme) m'a expliqué " comment au petit séminaire de M'Bamou à l'époque coloniale, ils lisaient sous le manteau des extraits du " Premier chant du départ ". Ceux-ci leur donnaient de la vigueur pour résister aux humiliations et mauvais traitements coloniaux.
En fait, l'avis des colons sur le " Premier chant du départ " fut partagé. Certains le jugeaient subversif et en interdisaient la lecture, et d'autres plus progressistes en encourageaient la lecture. C'est ainsi que le grand journal de l'A.E.F., " La semaine de l'A.E.F. ", tenue par des ecclésiastiques progressistes, fit de Martial Sinda, le petit prince des poètes de l'A.E.F. (8). De cette manière le " Premier chant du départ " eut un grand retentissement aussi bien au Moyen-Congo, qu'au Gabon, en Oubangui Chari (Centrafrique) et au Tchad. Les journaux du Congo léopoldville ne furent pas en reste, et le grand critique littéraire de l'époque Antoine-Roger Bolamba en fit une longue critique dans le journal " La voix du Congolais " dans un article titré, tout simplement, " Martial Sinda, premier poète noir de l'A.E.F. " (9).
En France, le " Premier chant du départ ", publié par Pierre Seghers, qui était après guerre l'éditeur français de poésie par excellence, eut, dirons-nous, une visibilité dans les lettres françaises. Comme l'écrit M. Tati-Loutard, notre ministre-poète et anthologiste national : " la poésie […] lui (Martial Sinda) a permis de se faire connaître du grand public et lui a attiré la sympathie de nombreux lecteurs parmi les générations des années 50 et 60 " (10). Cela explique l'esprit dans lequel a été lancé et accueilli le " Premier chant du départ " dont l'une des premières promotions radiophoniques remonte au 18 juillet 1955 sur les ondes courtes de Radio Outre-mer dans une émission animée par René Maran. Nous noterons qu'il est extrêmement rare qu'un auteur devienne populaire après la publication d'un recueil de poèmes. Par exemple, le poète Gérald Felix-Tchicaya alias Tchicaya U Tam'Si, qui publiera à l'extrême fin de décembre 1955 le recueil de poèmes " Le mauvais sang " (éditions Caractères) n'a pas joui à l'époque des mêmes faveurs des lecteurs et de la presse. En fait, la poésie de Tchicaya U Tam'Si était à la fois déconnectée de la réalité et jugée hermétique. C'est ainsi que Gérald Félix-Tchicaya mit, bien du temps, pour conquérir la notoriété dont il jouit, à juste titre, en ce moment.
Martial
Sinda, grand prix littéraire de l'AEF en 1956, menacé d'expulsion
Un an après sa publication le " Premier chant du départ " fut auréolé du Grand Prix littéraire de l'Afrique Équatoriale Française. Ce prix destiné, en principe, aux écrivains coloniaux fut remis pour la première fois à un écrivain Noir. Bien évidemment, cela fit grand bruit. On notera que les œuvres littéraires de Jean Malonga et de Tchicaya U Tam'Si étaient également en lice pour ce prix. Auréolé de son grand prix, le " Premier chant du départ " devint un succès de librairie et fut réédité en 1956. Fait rarissime dans l'édition, et de surcroît, dans le monde de l'édition de poésie.
Le " Premier chant du départ " qui est le premier livre anti-colonialiste de l'AEF causa bien des soucis à Martial Sinda. Ce dernier fut convoqué par les renseignements généraux et menacé d'être expulsé de France (alors que le Congo était aussi la France !). Bien entendu, il n'eut pas le droit à une bourse de l'administration coloniale pour pouvoir poursuivre, en France, ses études dans des conditions décentes. L'administration coloniale constata, probablement, avec dépit, que Martial Sinda le fils de chef matsouaniste s'était transformé à Paris en poète révolté de la négritude ! Il échappa à l'expulsion grâce aux interventions du député-poète Léopold Sédar Senghor et de Paul Chauvet, Gouverneur général de l'AEF, Haut Commissaire de la République (décédé à 103 ans le 18 janvier 2007 à Chelles (77)). Le premier avait envoyé une lettre aux autorités coloniales pour expliquer que le jeune poète Martial Sinda allait s'humaniser en vieillissant. Le second, après l'avoir convoqué et jaugé, en avait déduit, qu'il n'était pas aussi méchant que ces écrits pouvaient le laisser entendre.
Pour mieux comprendre la réaction de la Métropole (la France), il faut se souvenir qu'à cette période l'empire français vient de perdre sa colonie d'Indochine, suite à une guerre de libération de plusieurs années, et qu'elle est aux prises, depuis 1954, avec la répression des indépendantistes algériens, sans compter, qu'en avril 1955, 29 pays afro-asiatiques se réunissent à Bandoung et condamnent la colonisation au grand dam et à la colère de l'Occident.
Le " Premier chant du départ ", qui est épuisé voire invisible depuis une quarantaine d'années, est aujourd'hui un livre mythique, et ce, d'autant plus que c'est l'unique recueil de poèmes de Martial Sinda ! Comme dans les contes de fées, le premier poète de l'AOF, le poète révolté de la négritude de la génération des années 40, Léopold Sédar Senghor, et le premier poète de l'AEF, le poète révolté de la négritude de la génération des années 50, Martial Sinda, ont fini leur carrière dans de prestigieuses institutions françaises au même titre que les premiers des Blancs. Le premier a eu un fauteuil à l'Académie Française, et le second un poste de professeur d'université en histoire contemporaine à la Sorbonne.
Thierry
Sinda
*. Auteur du
drame poétique " Voyage en Afrique à la recherche de mon Moi Enivré
", Paris-Biarritz, Atlantica, 2003.
1. Mouvement nationaliste du premier quart du 20e siècle, qui œuvra pour la dignité de l'homme noir au Congo-Brazzaville. Se référer à Martial Sinda, " le messianisme congolais et ses incidences politiques ", Paris, Payot, 1972.
2. Marial Sinda partagea le quotidien de certains d'entre eux, qui avaient fait partie de " l'Assiociation Amicale des originaires de l'AEF " dont le président fondateur fut André Matsoua. Parmi ceux-ci, on peut citer Maurice Loubaki, Denis N'kodia, Albert N'kouka, Londi Bernard Godar et Ntismou Nazaire dit Simon.
3. Avec Martial Sinda, Hélène Bouboutou et Marie Concko co-fondèrent, à Paris, le 13 octobre 1952, " l'Association des Etudiants Congolais ". Cette association était affiliée à la " Fédération des Étudiants d'Afrique Noire ". Le poète Martial Sinda publia bon nombre de ses poèmes dans le bulletin de l'association des étudiants congolais.
4. La même année Jean Malonga avait déjà publié son récit " Cœur d'Aryenne " dans un cahier spécial de la revue Présence Africaine portant le numéro 16 et intitulé " 3 écrivains noirs (Eza Boto, Jean Malonga et Abdoulaye Sadji) ". L'édition de romans de plusieurs auteurs regroupés dans une revue témoigne du fait qu'il y avait à l'époque très peu de livres écrits par des Africains.
5. Littératures orales recueillies, transcrites et traduites en français par Martial Sinda dans " Le messianisme congolais ". Nous noterons : premièrement que les spécialistes de littérature congolaise ont omis de souligner que par ces traductions, Martial Sinda s'est inscrit dans l'axe des traducteurs - transcripteurs au même titre que Ousman Socé ou Amadou Hampaté Ba ; et deuxièmement que la parenté entre les littératures matsouanistes et la négritude a amené Bernard Mouralis, dans son ouvrage " Littérature et développement " à classer le " Premier chant du départ " dans la littérature d'inspiration matsouaniste.
6. P. 276 dans " Nouvelle anthologie de la littérature congolaise ", Paris, Hatier International, 2003.
7. Se référer à notre article " Jacques Rabémananjara : négritude ou malgachitude " in Midi Madagascar, no.6595, vendredi 15 avril 2005 (Madagascar) ; et in Haïti tribune (pour la version intégrale) no.22 première quinzaine-juin 2005 (Paris)
8. On se référera, avec intérêt, aux articles parus dans la presse de l'époque. La recherche ou la critique littéraire doit, en effet, recourir à une méthode scientifique et non faire l'objet d'impressions après coup, de partis pris en tout genre ou d'humeur.
9. 12e année, n° 121, avril 1956, pp. 276 - 279.
10. Jean-Baptiste Tati-Loutard " Nouvelle anthologie de la littérature congolaise ", p. 276.
1. Mouvement nationaliste du premier quart du 20e siècle, qui œuvra pour la dignité de l'homme noir au Congo-Brazzaville. Se référer à Martial Sinda, " le messianisme congolais et ses incidences politiques ", Paris, Payot, 1972.
2. Marial Sinda partagea le quotidien de certains d'entre eux, qui avaient fait partie de " l'Assiociation Amicale des originaires de l'AEF " dont le président fondateur fut André Matsoua. Parmi ceux-ci, on peut citer Maurice Loubaki, Denis N'kodia, Albert N'kouka, Londi Bernard Godar et Ntismou Nazaire dit Simon.
3. Avec Martial Sinda, Hélène Bouboutou et Marie Concko co-fondèrent, à Paris, le 13 octobre 1952, " l'Association des Etudiants Congolais ". Cette association était affiliée à la " Fédération des Étudiants d'Afrique Noire ". Le poète Martial Sinda publia bon nombre de ses poèmes dans le bulletin de l'association des étudiants congolais.
4. La même année Jean Malonga avait déjà publié son récit " Cœur d'Aryenne " dans un cahier spécial de la revue Présence Africaine portant le numéro 16 et intitulé " 3 écrivains noirs (Eza Boto, Jean Malonga et Abdoulaye Sadji) ". L'édition de romans de plusieurs auteurs regroupés dans une revue témoigne du fait qu'il y avait à l'époque très peu de livres écrits par des Africains.
5. Littératures orales recueillies, transcrites et traduites en français par Martial Sinda dans " Le messianisme congolais ". Nous noterons : premièrement que les spécialistes de littérature congolaise ont omis de souligner que par ces traductions, Martial Sinda s'est inscrit dans l'axe des traducteurs - transcripteurs au même titre que Ousman Socé ou Amadou Hampaté Ba ; et deuxièmement que la parenté entre les littératures matsouanistes et la négritude a amené Bernard Mouralis, dans son ouvrage " Littérature et développement " à classer le " Premier chant du départ " dans la littérature d'inspiration matsouaniste.
6. P. 276 dans " Nouvelle anthologie de la littérature congolaise ", Paris, Hatier International, 2003.
7. Se référer à notre article " Jacques Rabémananjara : négritude ou malgachitude " in Midi Madagascar, no.6595, vendredi 15 avril 2005 (Madagascar) ; et in Haïti tribune (pour la version intégrale) no.22 première quinzaine-juin 2005 (Paris)
8. On se référera, avec intérêt, aux articles parus dans la presse de l'époque. La recherche ou la critique littéraire doit, en effet, recourir à une méthode scientifique et non faire l'objet d'impressions après coup, de partis pris en tout genre ou d'humeur.
9. 12e année, n° 121, avril 1956, pp. 276 - 279.
10. Jean-Baptiste Tati-Loutard " Nouvelle anthologie de la littérature congolaise ", p. 276.
LA DABA
-
A Aimé Césaire
-
- Ohyo hé lé lé oh yo !
C'est le cri de la daba
Qui frappe le sol fertile,
Qui frappe le sol envahi,
Qui frappe sans arrêt le sol noir,
Le sol blanc et inculte.
Daba, c'est la houe pointue.
C'est aussi l'arme inoffensive.
-
Ohyo hé lé lé oh yo !
C'est toujours le cri de la daba
Qui agace tout le monde
Qui crache sans pitié sur la figure des gens
Ohyo hé lé lé oh yo !
Quand la daba souffre,
Quand la daba peine,
Quand la daba crie au secours,
Quand la daba ne peut plus piocher
Quand la daba ne peut plus faire autrement,
Elle agace tout le monde
-
Même le hauti Mi N'Coveri-d'émah,
Elle agace même son maître.
Ohyo hé lé lé oh yo !
C'est le cri de la daba
Qui n'a pas de manche.
Daba a soif, daba voudrait boire,
Tout le monde fait la sourde oreille,
Car le cri de la daba, c'est zéro.
Car le cri de la daba n'est pas un cri.
-
Ohyo hé lé lé oh yo !
Entendez bien, entendez bien
Ce cri de la daba, qui, un jour
Vous piochera le front,
Vous blessera la figure,
Mettra votre mensonge à nu
Comme la nudité d'un nouveau-né.
Quand la daba en aura assez de vous,
Elle n'hésitera pas à vous dire :
Nous voulons la Paix de la Paix.
-
Ohyo hé lé lé oh yo !
La daba crie, car elle a faim.
La daba crie, car elle est malheureuse.
La daba a soif : mes amis, donnez-lui à boire.
La daba crie, car elle souffre.
La daba crie, car elle n'est pas aiguisée.
-
Ohyo hé lé lé oh yo !
C'est le cri de la daba
O mes amis, quand notre daba
Sera bien maintenue dans son manche,
On n'hésitera pas à vous la jeter à la figure.
-
Ohyo hé lé lé oh yo !
Tant que la daba ne sera pas satisfaite,
Sans cesse,
Sans cesse, elle vous emmerdera.
Ohyo hé lé lé oh yo !
C'est toujours le cri de la daba.
-
Paris 1955
-
A Aimé Césaire
-
- Ohyo hé lé lé oh yo !
C'est le cri de la daba
Qui frappe le sol fertile,
Qui frappe le sol envahi,
Qui frappe sans arrêt le sol noir,
Le sol blanc et inculte.
Daba, c'est la houe pointue.
C'est aussi l'arme inoffensive.
-
Ohyo hé lé lé oh yo !
C'est toujours le cri de la daba
Qui agace tout le monde
Qui crache sans pitié sur la figure des gens
Ohyo hé lé lé oh yo !
Quand la daba souffre,
Quand la daba peine,
Quand la daba crie au secours,
Quand la daba ne peut plus piocher
Quand la daba ne peut plus faire autrement,
Elle agace tout le monde
-
Même le hauti Mi N'Coveri-d'émah,
Elle agace même son maître.
Ohyo hé lé lé oh yo !
C'est le cri de la daba
Qui n'a pas de manche.
Daba a soif, daba voudrait boire,
Tout le monde fait la sourde oreille,
Car le cri de la daba, c'est zéro.
Car le cri de la daba n'est pas un cri.
-
Ohyo hé lé lé oh yo !
Entendez bien, entendez bien
Ce cri de la daba, qui, un jour
Vous piochera le front,
Vous blessera la figure,
Mettra votre mensonge à nu
Comme la nudité d'un nouveau-né.
Quand la daba en aura assez de vous,
Elle n'hésitera pas à vous dire :
Nous voulons la Paix de la Paix.
-
Ohyo hé lé lé oh yo !
La daba crie, car elle a faim.
La daba crie, car elle est malheureuse.
La daba a soif : mes amis, donnez-lui à boire.
La daba crie, car elle souffre.
La daba crie, car elle n'est pas aiguisée.
-
Ohyo hé lé lé oh yo !
C'est le cri de la daba
O mes amis, quand notre daba
Sera bien maintenue dans son manche,
On n'hésitera pas à vous la jeter à la figure.
-
Ohyo hé lé lé oh yo !
Tant que la daba ne sera pas satisfaite,
Sans cesse,
Sans cesse, elle vous emmerdera.
Ohyo hé lé lé oh yo !
C'est toujours le cri de la daba.
-
Paris 1955
jeudi 19 avril 2012
PRESENTATION DES POETES DE L'ESPOIR
LES POÈTES DE L’ESPOIR
Retenez bien ce nom qui
va bientôt faire boum dans le milieu poétique en Côte d’Ivoire et partout
ailleurs de par le monde.
L’association « Les poètes de l’espoir » est née
par la volonté de trois poètes de
la Côte d’Ivoire:
1. L’Adulte Ami Honoraire BERTE Zanga, Ecrivain-Poète-Dramaturge
et consultant multidisciplinaire. Il est le Coordonnateur de l’ONG CERCLE DES AMIS UNIVERSELS DE L’ENFANT
(CAMUA),
2. Constant
Ory, Commerçant, Ecrivain-Poète,
3. Gazé
Louho Clovis,
Homme de droit, Ecrivain-Poète.
Le trio poétique que
constituent ces trois hommes venus d’horizons divers mais unis par la passion
de l’écriture soutient que la poésie est
un art majeur qui a de tout temps su marquer
son époque.
Hélas, cet art est en
train de sombrer de façon vertigineuse. Il faut le sauver pour donner espoir au
monde des humains en proie à de multiples mutations.
Que peut faire un
individu face à ces nombreux défis d’ordre multiforme ? Rien. Il s’avère
plus que jamais important que nous nous organisions en association pour
apporter à l’humanité notre savoir-faire en tablant sur des thèmes tels que
l’Amour du prochain, la Paix, la Nature, l’Enfance …et la Réconciliation.
C’est ce qui justifie
l’appellation : « Les poètes
de l’espoir ».
Bientôt nous sortirons nos Balafons, Tam-tams, Cora… pour parcourir la
planète terre à travers des spectacles de poésie bien enlevés et accompagnés
par de beaux airs distillés par la flûte pastorale du fouta jalon.
En attendant, nous
invitons chaque internaute à pénétrer
dans l’univers de chacun de nous à travers les trois interviews réalisées par
le blog www.lespoetesdelespoir.blogspot.com
qui suivent :
A la rencontre de
l’Adulte Ami Honoraire BERTE Zanga, le poète de la Paix
BERTE
Zanga :
Bien sûr, avec amabilité. Je suis l’Adulte Ami Honoraire BERTE Zanga, originaire
de Tamania un petit village de l’extrême nord de la Côte d’Ivoire dans le
département de Tengrela. Je suis dramaturge, auteur d’œuvres de théâtre, de poésie.
Aussi, je suis acteur de théâtre et de cinéma.
Mes
écrits riment avec la paix, la tolérance, l’amour du prochain…
BLOG
PE:
Vous avez plusieurs cordes à votre arc. Avant toute chose, les internautes
seront heureux de découvrir l’un de vos poèmes.
Berte
Zanga :
(rires) Tambours de paix.
Donnez-moi des tambours !
Qu’ils soient noirs,
Rouges,
Blancs,
Jaunes…
Peu importe !
Des tambours perlés et souriants,
Qui résonnent et qui raisonnent.
Hier soir, j’ai encore entendu des coups de bottes,
Des cris de détresse,
De déception,
De haine et quoi d’autre ?
Donnez-moi des tambours !
Qu’ils soient Africains,
Américains,
Asiatiques,
Européens ou Océaniques,
Peu importe !
Je veux des tambours parleurs et chanteurs
Des tambours informateurs et unificateurs
Des tambours de vie, des tambours arc-en-ciel.
Donnez-moi
des tambours
Dont
la couleur est la tolérance.
Qu’ils
résonnent l’amitié
Et
qu’ils vibrent au rythme de la paix.
Donnez-moi
des tambours
Qu’ils
soient petits ou grands,
Des
tambours arc-en-ciel.
Donnez-moi
des tambours
Qui réconcilient le monde avec lui-même et
Qu’à l’unisson,
Tous nous entonnions le cantique de l’espoir,
Celui du troisième millénaire.
Donnez-moi des tambours !
Qu’ils conjurent la guerre,
La haine,
La médisance…
L’hypocrisie et
Qu’ils installent la paix et la tolérance pour l’éternité.
Plus jamais ça dans mon pays.
Semons la graine du multiculturalisme
Et faisons de notre pays un havre de paix.
Tambours de paix !
Tambours de réconciliation!
BLOG
PE:
L’amour entre la poésie et vous date de combien d’années ?
Berte
Zanga :
J’ai commencé à écrire des poèmes depuis l’année 1982 qui marque la date de
décès de mon père. Il n’y avait aucun doute sur ma vulnérabilité. Il allait
opérer un choix entre les vices et les bonnes mœurs.Alors, j’ai choisi la
poésie.
BLOG
PE:
A part la poésie, quel autre genre littéraire pratiquez-vous ? Avez-vous
publié des livres?
Berte
Zanga :En
dehors de la poésie, j’écris des pièces de théâtre et aussi des nouvelles. Pour
le moment, ce sont des œuvres inédites.Cependant, deux sont en cours d’édition.
BLOG
PE:
Avant d’être poète, vous avez été aussi lecteur. Peut-on savoir vos auteurs
préférés.
Berte
Zanga :
Joachin Dubelais et Pierre de Ronsard, les poètes qui ont animé de main de
maître « la renaissance ».
BLOG
PE:
Au terme de cet échange, avez-vous un message à donner aux internautes ?
Berte
Zanga :
Juste dire un grand merci à tous ceux qui marqueront un arrêt pour lire les
vers des poètes de l’espoir.
A
la rencontre de Constant
Ory, le poète de la Nature
BLOG
PE:
Bonjour le poète.Qui êtes-vous?
Constant
Ory :
Je suis Constant Ory, un enfant des indépendances africaines, puisque né le 21
Octobre 1960 à Abengourou. Je suis originaire de la région d’Agboville, ville
située au sud de la Côte d’Ivoire. Mais au-delà de cela, je suis à la fois du
Nord, du Sud, de l’Ouest et de l’Est. J’ai eu la chance d’être issu d’une
famille où mon père, Ory Diéké Bernard, Greffier en Chef, passait de ville en
ville pour exercer son noble métier d’homme de loi au gré des affectations. Ecrivant
la poésie en mes temps libres, je suis un adepte de la non-violence et un
défenseur de la nature.
BLOG
PE:
Pouvez-vous nous lire l’un de vos poèmes pour commencer ?
Constant
Ory :
Volontiers. Récitons-le ensemble.
TU AS ASSEZ BATTU LE TAM-TAM[1]
Tu as assez battu
Le tam-tam
Pour des saisons éphémères
Le tam-tam mélancolique
Sur les pistes verdoyantes
Que solitaire
Tu traverses
Les pistes riantes
De tes doigtés monotones
Tu as assez battu
Le tam-tam
Sous ce soleil
Aux rayons apaisants
Vas-tu toujours
Regarder ce monde
Avec des yeux ensanglantés
Ecoute la voix chantante
De notre grand-mère
Qui t’entoure de ses bras
mobiles
Et incolores
Et tu comprendras
Que tu as assez battu
Le tam-tam.
BLOG
PE:
Depuis combien de temps faites-vous de la poésie ?
Constant
Ory :
L’amour pour la poésie s’est déclenché en moi en 1983 au Nord de la Côte
d’Ivoire, dans la ville de Boundiali aujourd’hui chef lieu de la région de la
Bagoué. Mon contact avec le peuple Sénoufo, ce peuple pacifique et humble, m’a
donné une nouvelle naissance.
BLOG
PE:
A part la poésie, quels autre genre littéraire embrassez-vous? Quels sont vos livres publiés ?
Constant
Ory :
J’écris des romans, des nouvelles. J’ai même écrit une pièce théâtrale « Une mort si bête » que j’avais
proposée à la Troupe Echo Eburnéen de
Daoukro par le canal de Jean-Baptiste Eyou à l’époque, mais qui, depuis, est
resté au tiroir. Au niveau de l’édition, je fais partie des 26 auteurs de l’Anthologie des plus beaux poèmes d’amour de
la Saint Valentin « TENDRESSE ET PASSION » parue
aux Editions L’Encre Bleue de Charles Pemont-Editeur le 18 Février 2012 et du
Recueil de nouvelles DE LA NUIT AU JOUR ou la Vie d’une analphabète devenue une femme de renom, sorti aux Editions Edilivre le 13
Avril 2012.
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PE:
Quels sont vos auteurs de préférence, en tant que lecteur ?
Constant
Ory :
Marcel Pagnol, Verlaine, Lamartine, Baudelaire, Victor Hugo, Tolstoï, Gandhi,
René Maran … Mais surtout Maran qui a mis dix années à parfaire son chef
d’œuvre Batouala, baptisé injustement le
véritable roman nègre, prix Goncourt à son temps !
BLOG
PE:
Avez-vous un message pour les internautes ?
Constant
Ory :
Je voudrais inviter tous les internautes à cultiver en eux chaque jour le mot
Amour afin de créer entre leurs semblables et eux une parfaite cohabitation.
C’est la condition pour que nous vivions dans un monde encore meilleur, loin
des coups de canon et de nos envies meurtrières.
A la rencontre de Gaze
Louho Clovis, le poète de l’Amour
BLOG
PE:
Pour les internautes qui veulent en savoir plus sur vous, que pouvez-vous leur
dire ?
Gaze
Louho Clovis :
Avant
de procéder à ma présentation, je voudrais d’abord dire un mot sur le terme
poètes de l’espoir qui est non seulement évocateur mais aussi plein de sens…
Je comprends par-là un groupe d’individus versés dans l’art poétique et qui
permet à ses lecteurs de se fortifier, de s’accoutumer avec les problèmes de la
vie. De ne pas abandonner quelle que soit l’ampleur des difficultés qu’ils
rencontrent sur leur chemin. L’espoir est le fondement même de l’être humain.
Celui qui en manque court droit dans le tombeau. Je suis Gazé Louho Clovis,
originaire de Grogbaledou Sous-Préfecture de Fresco. Mes principaux loisirs
sont l’écriture et la lecture.
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PE:
Comme nous sommes en poésie, dites-leur l’un de tes poèmes.
Gaze
Louho Clovis : Comme
il s’agit des poètes de l’espoir, le poème que je voudrais partager avec les
internautes a pour titre :
Même
si la vie te semble opaque,
Même
si elle se complique et te plaque
Et
que tes lendemains semblent incertains,
Mon
ami, ne te fis jamais à ton cruel destin.
Même
si dans tes affaires tu sens un blocage,
Même
si tu es le centre des commérages,
Même
si dans ta disgrâce, l’on se rit de toi
Mon
ami, Arme-toi d’une tangible foi.
Adresse
sereinement ta prière à Dieu ;
Car
le bonheur est toujours audacieux.
Il
ne débarque que si l’on s’en dort
Alors,
mon ami, ne te fais donc pas du tort.
Même
si le ciel est sans goutte nuage
Et
que la pitié t’inspire ton ouvrage,
Cultive
sans discontinuité la terre
Car tu ne sais pas quand Dieu va te
défaire.
BLOG
PE:
L’amour entre la poésie et vous date de quand ?
Gaze
Louho Clovis :
Je
fais la poésie depuis 1984. J’ai publié mon premier poème à Fraternité-Matin en
1986 sous le titre LES PLEURS D’UN HANDICAPE.
BLOG
PE:
Outre la poésie, intéressez-vous à un autre genre littéraire ? Avez-vous
publié des livres ?
Gaze
Louho Clovis :
A part
la poésie, je fais le roman, la nouvelle, l’essai. J’ai au total six manuscrits
ou tapuscrits : UN SEUL JOUR SUFFIT, LE SOLEIL DANS LE CREPUSCULE DU SOIR,
UNE FULGURANTE PERCEE, UNE TREPIDANTE VIE, LE GUEULARD, ADIEU MON BOY. Les
trois premiers constituent une trilogie puisque le terme central est l’espoir.
Les trois autres traitent des problèmes divers. Deux recueils de nouvelles de
nouvelles : TROIS JOURS AU SAHEL, LE TEMPS DES ANGOISSES. Trois
essais : A LA CASE DE DEPART, REFLEXION SUR L’EDUCATION, LE PORTRAIT DE LA
JEUNESSE AFRICAINE DU XXIe SIECLE… Je n’ai pas encore d’œuvres publiées mais
qui attendent de l’être puisque les Editions Edilivre ont pour le moment
sélectionné deux de mes manuscrits. Il s’agit de : LE SOLEIL DANS LE
CREPUSCULE DU SOIR et UNE TREPIDANTE VIE. Le premier est sur le point d’être
publié par ladite maison d’édition
BLOG
PE:
En tant que lecteur, qui sont vos auteurs de préférence ?
Gaze
Louho Clovis :
En
général les poètes classiques plus particulièrement : Victor Hugo, Jean de
La Fontaine, Alfred de Musset, Baudelaire, Racine, Molière, Pierre de Ronsard.
Au niveau ivoirien, ma préférence va vers Bernard B. Dadié, mon père spirituel,
Jean Marie Adiaffi, Regina Yaou, et, africain, Ferdinand Oyono, Seydou Badian,
Amadou Ampaté Bâ, Olympe Belly Quenum… Ces poètes ont marqué leur temps. La
pertinence de leurs plumes plane sur la littérature moderne. Je me suis fait
adepte de la poésie classique parce que j’estime qu’un africain en général et un ivoirien en
particulier peut avoir des aptitudes pour créer des merveilles autour de lui.
BLOG
PE:
Avez-vous un message pour les internautes ?
Gaze
Louho Clovis :
Je
remercie tous ceux qui ont eu la géniale idée de créer un club de poésie dans lequel chaque poète
connu ou non doit librement exposer ses idées. Je souhaite que ce club aille le
plus loin possible pour faire découvrir les jeunes poètes et poétesses qui
voudraient bien faire carrière dans la poésie.
Notre blog : www.lespoetesdelespoir.blogspot.com
E-mail :
lespoetesdelespoir@yahoo.fr
[1] Tiré du recueil de poèmes :
Un soleil dans tes larmes, lu à
l’émission poétique de Radio Fréquence 2
« Une voix dans la nuit » de Mireille N’Doulou Pango en
1994.
samedi 7 avril 2012
Les poètes de l'espoir organisation
Je suis ravi de l'organisation qui se veut la boîte de résonance des poètes unis de la Côte d'Ivoire. L'espoir est le pilier essentiel de la vie. Celui qui en manque court droit dans le tombeau. C'est pourquoi j’encourage tous ceux qui pensent que leur vie est fichue d'en avoir.Chacun ayant sa chance parce que c'est Dieu qui donne selon sa volonté.
Je remercie les poètes de l'espoir en leur demandant dans le cadre de la réalisation d'une anthologie par les éditions Edilivre , de déposer une vingtaine de poèmes pour leur analyse pour les soumettre à notre maison d’Édition . C'est urgent. Le dépôt des poèmes a lieu chez Constant dans le plus bref délaie ou envoyez-les par notre E-mail commun.
Je remercie les poètes de l'espoir en leur demandant dans le cadre de la réalisation d'une anthologie par les éditions Edilivre , de déposer une vingtaine de poèmes pour leur analyse pour les soumettre à notre maison d’Édition . C'est urgent. Le dépôt des poèmes a lieu chez Constant dans le plus bref délaie ou envoyez-les par notre E-mail commun.
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